Un article paru dans slate.fr le 11 juillet dernier, sous la signature de Gérard Horny, rappelle combien il est difficile de déterminer le taux de chômage.
Extraits :
« L’exercice le plus compliqué consiste à déterminer le taux de chômage, puisqu’il s’agit de déterminer un rapport entre deux variables, le nombre des demandeurs d’emploi et l’ensemble de la population active ayant un emploi ou non; on multiplie donc les risques d’erreur. Pour le mesurer au sens du BIT –Bureau international du Travail— qui définit des normes internationales, l’Insee réalise en continu une enquête emploi menée auprès d’un échantillon représentatif de la population française.
Comme toute enquête menée par sondage, celle-ci est sujette à ce qu’on appelle des «aléas statistiques». Ce problème, les spécialistes savent le gérer. Mais, depuis le début de l’année, la situation est plus compliquée: du fait, comme le dit pudiquement l’Insee, de «la mise en place de nouvelles conditions d’emploi», le nombre d’enquêteurs disponibles n’a pas permis de couvrir l’ensemble du territoire de façon uniforme.
En plus, le processus de réalisation de l’enquête a changé: le questionnaire a été modifié et il y a eu une «réécriture de la chaîne de traitement des informations recueillies». Résultat: l’Insee n’a pu produire pour le premier trimestre qu’une estimation du taux de chômage, à 10,8 % de la population active. Il faudra sans doute attendre le 5 septembre et les chiffres du deuxième trimestre pour avoir une vue plus précise de la situation.
L’exercice qui consiste à donner le nombre de demandeurs d’emploi n’est plus simple qu’en apparence. Non seulement il y a une différence entre le chômage au sens du BIT et celui retenu par Pôle Emploi, mais ce dernier modifie aussi ses méthodes de travail. Par exemple, depuis le 1er janvier, les radiations administratives sont prises en compte à la date de leur notification et non à la date du manquement qui les justifie ».
Source: slate.fr
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